
Jaycee Dugard, une fillette de seulement 11 ans, vit une enfance paisible lorsqu’un jour, tout bascule. Sur le chemin de l’école, elle est brutalement enlevée par un couple prédateur. À partir de cet instant, commence pour elle une longue descente aux enfers, une captivité de 18 ans aux mains de ses bourreaux.
Le livre « On m’a volé ma vie » est son témoignage courageux, livré avec une sincérité déchirante. Elle raconte en détail les souffrances physiques et psychologiques qu’elle a subies, mais aussi la manière dont son esprit a survécu malgré tout. Au-delà des actes terrifiants dont elle a été victime, Jaycee partage également les moments d’espoir, de résilience et les ressources personnelles qu’elle a trouvées en elle-même pour continuer à vivre, même dans les pires conditions.
Enfermée dans le jardin de ses ravisseurs, isolée du monde extérieur, elle a donné naissance à deux enfants, nés de son agresseur. Malgré tout, elle a essayé de leur offrir une vie aussi normale que possible, les élevant avec l’amour qu’elle avait en elle. Chaque jour était une lutte pour résister au désespoir, mais aussi pour protéger ses filles, ces petits bouts de vie qui lui donnaient une raison de s’accrocher.
En 2009, après 18 ans d’enfer, Jaycee est libérée dans des circonstances presque miraculeuses. Sa libération marque le début d’une autre épreuve : celle de se reconstruire, de retrouver une identité volée depuis tant d’années, et de réapprendre à vivre dans un monde qui a continué à tourner sans elle.
Le récit est incroyablement intime, parfois douloureux à lire, mais aussi rempli de moments d’intense émotion.
Jaycee Dugard nous rappelle que, même lorsque tout semble perdu, il y a toujours une petite lumière, quelque part, qui peut nous guider vers la guérison.