Ana, une sage-femme polonaise, est déportée à Auschwitz. Dans l’horreur du camp, sa compétence lui permet de rester en vie : elle aide les femmes à accoucher. Mais les nouveau-nés sont arrachés à leurs mères, envoyés à des familles allemandes ou condamnés à disparaître.
Pour ne pas laisser ces bébés sans identité, Ana trouve une idée folle et courageuse : elle tatoue en secret sur leur peau le numéro de déportée de leur mère. Ce geste minuscule devient un acte de résistance, un fil d’espoir pour un futur où mères et enfants pourraient se retrouver.
À travers l’amitié entre Ana et Ester, une jeune prisonnière juive, le roman montre comment l’humanité, la solidarité et l’amour maternel pouvaient survivre même dans un monde construit pour détruire.
L’histoire s’inspire de faits réels : celle de Stanisława Leszczyńska, une véritable sage-femme qui a mis au monde des milliers d’enfants dans le camp, au prix d’un courage inouï.